Bordeaux : la première halte de jour pour les plus précaires a ouvert

Laurent Chivallon, directeur des nouvelles solidarités au CCAS, et Catherine Darlon, directrice générale des solidarités et de la citoyenneté et du CCAS.
E. D.
« Ce lieu sera animé par le Centre communal d’action sociale, en collaboration avec sept associations ou collectifs et des bénévoles. L’après-midi, les associations (notamment Médecins du monde, Emmaüs Connect, le Centre d’accueil d’information et d’orientation, la société Saint-Vincent-de-Paul, ou EcoMicro) assureront une présence et des permanences d’accès aux droits et à la santé », explique Laurent Chivallon, directeur des nouvelles solidarités au CCAS.
Jusqu’à 19 personnes
« Tous les matins, deux professionnels et deux bénévoles seront postés. On y trouvera une écoute, de l’information et de l’orientation et une réponse aux premiers besoins, en offrant un en-cas alimentaire, des sanitaires, le lavage et le séchage de linge. » « Cette halte peut accueillir jusqu’à 19 personnes, souligne Harmony Lecerf, adjointe en charge de l’accès aux droits et des solidarités. À Stalingrad, on a noté une augmentation du nombre de personnes à la rue depuis le confinement. Cette halte est l’aboutissement d’un travail de partenariat entre un bailleur social et la collectivité pour répondre à l’urgence. » Ce lieu de 200 m², dont Gironde Habitat est propriétaire, a fait l’objet d’un cofinancement de l’État à hauteur de 15 000 euros.

Les réserves alimentaires.
E. D.
« Gironde Habitat a acheté le bâtiment, et le temps nécessaire à la construction de logements, on a passé une convention avec la Ville de Bordeaux pour ne pas laisser ce bâtiment inoccupé », souligne la présidente de Gironde Habitat et vice-présidente du Département, Martine Jardiné. « Comme quoi, on peut faire des outils, sans coûts exorbitants. »